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fumée rose version confinée mai 2020 c’est parti !!! on se réjouit de pouvoir bientôt terminer la version officielle de l’EP en studio. en attendant voici, une version confinée au jardin…

fumée rose parle du quartier industriel sinistré dans lequel j’ai (=aurore) grandi. j’y vois les toits en dent de scie en mirage, reflet des usines à perte de vue. puis, je me promène sur la colline, d’où je vois les maisons ouvrières, leurs jardins, le linge qui pend aux fils. parfois les émanations des usines teintent tout d’une fine poudre rouge… qui se pose sur le linge, les appuis de fenêtre. ma maison.

LYRICS///

les toits en dent de scie en mirage

la tôle profilée par pliage, un alliage

le long de l’autoroute vers l’allemagne

entre deux voies ferrées de métal

tout en acier

wixhou

wixhou

…

le long du halage je me suis promenée, le sentier qui monte je l’ai emprunté

une fumée rose sortait des cheminées, jusqu’à la chapelle je me suis promenée

la vue était belle, la vue était belle, la vue était belle, la vue était belle

une fumée rose sortait des cheminées et tintait le linge des jardins ouvriers

une fumée rose sortait des cheminées et voilait l’horizon d’une ombre dorée

la Meuse était belle, la Meuse était belle, la Meuse était belle, la Meuse était belle

sertie de béton et d’usines d’acier, sertie de béton et d’usines d’acier

le long du halage je me promène encore avec mon fils qui joue avec les oies dehors

à faire peur aux canards dans un port pétrolier, un dépôt de méthane qui me sert de décor

le long du halage je me suis promenée, le long du halage je me suis promenée

la Meuse était belle, la Meuse était belle, la Meuse était belle, la Meuse était belle.